Avant l’ère industrielle, la plupart des maisons est chauffée pièce par pièce, au moyen de cheminées ou de poêles à bois. Ces modes de production de chaleur sont éminemment frugaux – seuls sont chauffés les locaux utilisés et uniquement pour la durée nécessaire – mais induisent un certain inconfort. Ils impliquent en outre une forte charge de travail, l’alimentation des foyers devant se faire manuellement et avec une certaine régularité. 

De nos jours, la problématique est différente. Une demeure ancienne consomme plus d’énergie. Afin de limiter cela, des rénovations peuvent être nécessaires.

Se lancer dans un projet de rénovations énergétiques demande à être bien accompagné. Il n’est pas possible d’aborder ce type d’intervention uniquement sous l’angle de l’analyse énergétique, comme cela est bien souvent le cas. Les maisons anciennes, complexes et toujours uniques, nécessitent une approche fine, pluridisciplinaire, spécifique à chaque objet et à sa situation, et ce très en amont de toute intervention.

Dans ce cahier, nous avons souhaité aborder un thème foncièrement actuel compte tenu des politiques fédérales et cantonales. La volonté de réduction des émissions de CO2 des autorités et des particuliers nécessitent une réflexion importante. Puisse ce cahier permettre aux propriétaires d’avoir des éléments supplémentaires pour la meilleure des décisions pour eux et le bien qu’ils possèdent.

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